Dans le secteur des assurance médicales, les prix vont-ils atteindre des sommets comme c’est le cas dans d’autres secteurs de l’économie ?
Si vous vous rendez à l’épicerie, les étiquettes de prix risquent littéralement de vous choquer… Et à la pompe à essence, pire encore ! Peut-être avez-vous besoin d’un nouveau grille-pain ? Là aussi, les prix s’enflamment. La même tendance sera-t-elle observée dans le secteur privé de l’assurance maladie de groupe ?
En janvier 2022, l’inflation au Canada a dépassé la barre des 5 % et ce pour la première fois depuis septembre 1991. La hausse a été de 5,1 % en un an, alors qu’elle était de 4,8 % en décembre 2021.
L’indice des prix à la consommation, essence exclue, a augmenté de 4,3 % en janvier 2022, la hausse la plus rapide depuis la création de cet indice en 1999. Les difficultés liées à la pandémie de COVID-19 continuent d’affecter les Canadiens dans l’ensemble du pays. Les consommateurs doivent dépenser plus d’argent aujourd’hui pour se nourrir, le prix des aliments ayant augmenté à un rythme plus rapide en janvier 2022 (+ 6,5 %) qu’en décembre 2021 (+ 5,7 %) – la plus forte hausse annuelle depuis mai 2009. Or, les données tirées de l’Enquête menée auprès de la population active révèlent que les salaires ont augmenté de 2,4 % au cours de la même période, ce qui signifie qu’en moyenne, les prix ont augmenté bien plus rapidement que les salaires. Les Canadiens connaissent donc une baisse de leur pouvoir d’achat.
Alors, qu’en est-il du secteur de l’assurance médicale privée ? Les primes vont-elles augmenter aussi brutalement ?
Selon M. Gino Stirpe, directeur de VUMI® Canada : « Compte tenu du retard accumulé par le système de santé canadien, qui est sans précédent, l’assurance médicale privée internationale demeure un refuge sûr et un investissement important pour votre santé et vos finances. Si une légère augmentation des primes est observable (entre 2 et 6 % d’une année sur l’autre, ce qui est une hausse normale), en fait l’inflation n’en est pas la cause. Et si les primes augmentent de façon exponentielle chaque année, cela n’est pas lié aux circonstances ».
L’évolution du taux des primes est plutôt due à d’autres facteurs, en particulier les suivants :
– L’âge et le sexe des employés
– Les demandes de remboursement couvertes par les assureurs
– Le type d’avenants facultatifs choisis
– Le taux d’inflation des frais médicaux
Considérez ceci : si les employés couverts par l’assurance en groupe restent en poste, année après année, la compagnie d’assurance doit ajuster les données démographiques du plan d’assurance en conséquence. En effet, à mesure que les gens vieillissent, les facteurs de risque augmentent. Mais il est vrai aussi que les primes
peuvent baisser si les personnes âgées qui partent à la retraite sont remplacées par des personnes plus jeunes.
Ensuite, saviez-vous que 80 % des demandes de remboursement des soins de santé au Canada le sont pour des médicaments prescrits par ordonnance ? Une assurance maladie complémentaire peut aider à gérer le coût des médicaments et éviter qu’ils ne se répercutent négativement sur les primes à payer.
M. Stirpe ajoute : « Faire qu’un plan d’assurance maladie complémentaire réponde aux besoins spécifiques d’une entreprise est une question complexe. Il vous faut l’assistance d’un professionnel du secteur pour vous guider, afin de ne pas compromettre la stabilité financière de votre entreprise et de garantir la meilleure couverture santé pour vos loyaux employés »
Source: Statistique Canada, 2 février 2022.