LES DÉLAIS D’ATTENTE DES TRAITEMENTS MÉDICAUX AU CANADA, AYANT UN IMPACT SUR L’ABSENTÉISME AU TRAVAIL, COÛTE DES MILLIARDS DE DOLLARS À L’ÉCONOMIE CANADIENNE CHAQUE ANNÉE
De plus en plus, les employeurs canadiens constatent l’impact de la longue attente pour les traitements médicaux dans leur pays. En plus d’être témoins de moins bons résultats médicaux, les employés peuvent venir au travail stressés et souffrants. Dans des cas extrêmes, des employés qui souffraient de maladies et de blessures potentiellement guérissables peuvent maintenant être confrontés à des maladies chroniques irréversibles ou même à des handicaps permanents.
En 2021, les Canadiens ont dû attendre en moyenne 25,6 semaines entre la recommandation d’un médecin généraliste et la réception du traitement. Un nouveau rapport de l’Institut Fraser indique que le temps d’attente de cette année est le plus long enregistré dans l’histoire de l’enquête : 175 % plus long qu’en 1993, où le temps d’attente moyen n’était que de 9,3 semaines.
Des histoires troublantes sur les conséquences désastreuses des temps d’attente des traitements médicaux sont de plus en plus la norme, directement liées aux journées de travail manquées en raison de douleurs intolérables. En mai 2020, une patiente souffrant de douleurs à la hanche a été envoyée passer une IRM. Elle a appris qu’elle avait à la fois une déchirure fibrillaire dans la hanche et un kyste. Atteinte de douleurs atroces, elle s’est rendue dans une clinique de la hanche et du genou à Alberta. On lui a dit qu’elle devait attendre 15 mois avant d’être opérée. Deux ans plus tard, la patiente n’a toujours pas eu de nouvelles de la clinique. En fin de compte, elle a pris des dispositions pour se faire opérer à l’extérieur du Canada.
Les conséquences de l’absentéisme des employés sont vastes et très dommageables sur le lieu de travail, car elles ont un impact sur la productivité, les finances et le moral général. Bien sûr, l’impact varie en fonction de la taille de l’entreprise. Par exemple, une petite agence de logiciels comptant un ou deux développeurs ressentira davantage l’impact d’une absence qu’une agence de taille moyenne ou grande comptant plusieurs développeurs dans ses rangs, car ceux-ci peuvent plus facilement couvrir la charge de travail de l’employé absent.
Quelle que soit la taille de l’entreprise, toutes les sociétés ressentent les effets de l’absentéisme, notamment :
– Une baisse de la productivité : L’absence d’un employé a un impact sur la productivité de toute l’équipe. Les membres restants de l’équipe doivent couvrir le travail de l’employé absent, tout en se tenant au courant de leur propre charge de travail.
– Échéances repoussées : Les réunions doivent être reprogrammées, les calendriers ajustés.
– Perte financière pour l’entreprise : Un cabinet de statistiques britannique a récemment estimé que le coût de l’absence d’un employé par an, par employé, s’élève à plus de 850 dollars canadiens.
« De plus en plus, les employeurs canadiens recherchent des politiques complémentaires pour faciliter un traitement plus rapide de leurs travailleurs et ainsi réduire l’absentéisme des employés », commente Gino Stirpe, Directeur de VUMI (Marque déposée) Canada. « Les employeurs recherchent des entreprises qui offrent un réseau complet avec des fournisseurs de premier ordre, et une entreprise où leur personnel aura accès à un service VIP.»
Source: Statistique Canada/Global News 21 avril 2022